The Secret Tree, l’art de la table qui pétille

10 août 2019

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Rendre un intérieur chaleureux, frais, original tout en y apportant des touches de couleurs, c’est le pari qu’Andréa Larzillière-Wan, créatrice de la marque The Secret Tree, relève comme défi pour ensuite les mettre à la disposition du public à travers des expositions auxquelles elle participe régulièrement.

Spécialisée dans l’art de table, décoration d’intérieur et fabrication de toiles, ses créations sont tout simplement authentiques, soignées, faits mains et 100% rd-congolaises.

Question de promouvoir la main d’œuvre locale, la jeune créatrice travaille également en collaboration avec les artistes du pays.

Récemment Andréa a voulu élargir sa production en se lançant dans la confection des cabas en coton réutilisables réalisés à partir des chutes de tissus reconditionnés. Côté design, le choix est varié, allant de l’imprimé wax aux motifs peints à la main. Fourre-tout, sac de course, tote bag de toutes les dimensions à emporter partout où vous irez. C’est comme vous voulez !

Pour plus de détails, c’est ci-dessous. 👇

1. Bonjour Andréa, comment vous portez-vous depuis notre dernière interview ?

Bonjour à vous, je me porte bien. Merci.

2. Parlez-nous en quelques mots de votre nouvelle collection, qu’est ce qui vous a inspiré pour la concevoir ?

Cette nouvelle collection est faite d’imprimés modernes, graphiques soft avec des teintes chaudes, pas trop chargés visuellement. L’idée est qu’une seule pièce puisse illuminer une salle de manger ou un séjour. Une touche subtile qui fera l’unanimité auprès de ceux qui apprécient l’imprimé africain ou pas.

3. Vous avez collaboré avec la Maison Eric Kayser en créant des sacs. Comment ce projet s’est-il concrétisé ?

J’ai créée des cabas pour Eric Kayser et également pour la Petite Epicerie (sur le Boulevard du 3O Juin, immeuble Onze treize) ; ces partenariats sont nés d’une simple proposition : « Vous fabriquez des sacs ? Nous en aurions besoin… »

Ils m’ont donné ma chance et je leur en suis très reconnaissante. J’essaie d’être à la hauteur des idées que me sont proposées et d’améliorer ma production.

4. Ces accessoires sont recyclables. Pourquoi avoir opté pour cette initiative ?

Comme vous le savez, notre pays est entré dans la démarche visant à bannir progressivement les emballages plastiques, que de nombreux pays à travers le monde ont commencé plutôt à exploiter et d’autres qui s’y lancent à peine.

Les cabas que j’ai conçus sont non seulement recyclables mais aussi réutilisables, fabriqués avec un tissu très résistant. J’ai dès le départ emballé mes articles en utilisant des chutes de tissus reconditionnés et proposé des sacs en tissu réutilisables, contrairement aux sacs plastiques qui ont une durée limitée. Ils se glissent facilement dans votre sac à main, peuvent contenir des articles sans encombrement et sont lavables en machine.

5. Dans notre pays, les gens sont habitués à faire leurs courses munis de sacs plastiques. Pensez-vous qu’il sera facile d’adhérer à ce concept de sacs réutilisables tout en sachant que la plupart seront sceptiques par rapport au prix qu’il faut y investir ?

Les gens se doivent de comprendre avec le temps qu’investir dans ce genre de sac est plus économique au final. Si l’on additionne les sommes dépensées par exemple pour les sacs Market (coûtant 500 francs congolais) à chaque fois qu’on en a besoin.

Prenons un cas de figure : vous allez faire vos emplettes dans un magasin, pour la plupart d’entre eux, les emballages plastiques ont été retirés. Il vous suffira de sortir votre sac et classez vos courses calmement et sans craindre qu’il ne se déchire.

A l’époque, chacun avait un panier pour faire ses courses, le principe reste le même et c’est plus pratique. Cela est une bonne habitude à adopter et transmettre à nos enfants.

C’est un cabas à avoir sur soi en permanence … et petit plus : vous participez à l’effort national avec style en encourageant la main d’œuvre locale.

6. Etes-vous préoccupée par ce problème d’emballages plastiques qui polluent notre environnement ?

D’entrée de jeu, je ne veux pas choquer les lecteurs ; le problème de pollution par des emballages plastiques n’est pas une obsession. Ce serait mentir en disant que je suis une grande écologiste. Cependant, il est une réalité et en tant que mère, je me préoccupe de l’avenir de mes enfants ; je suis consciente que j’ai ma part de responsabilité à mon niveau. Dans mon quotidien, je fais des efforts pour leurs transmettre les bons gestes afin que ma progéniture sache de quelles manières s’y prendre pour respecter et préserver notre environnement.

7. En tant que mère, est-il facile de concilier vie de famille et professionnelle ?

Comme beaucoup de mamans, j’y parviens. Toute est une question d’organisation et de volonté.

Par ailleurs, c’est aussi pour nos enfants que nous faisons tout cela.

8. Un message pour ceux ou celles qui souhaitent créer leur activité comme vous. Que faut-il posséder comme outil indispensable pour y arriver ?

Soyez persévérants et surmontez les échecs ! Il faut savoir accepter les critiques, qu’elles soient positives ou négatives. Cela vous permettra de vous améliorer puis d’évoluer sur la bonne voie.

J’ajouterai également de croire en votre potentiel. Et surtout n’oubliez pas de respectez la concurrence, elle est nécessaire.

9. Des projets pour l’année en cours ?

Oui, toujours plein de projets, mais pas assez de temps ! Je dois constamment améliorer la qualité de mes produits. Pour vous donner un aperçu, nous sommes en train d’élaborer une nouvelle collection centrée sur des motifs peints à la main sur du textile.